ATTENTION : la détention de cet oiseau est soumise à certificat de capacité ! Vous rapprocher d’un club ou association pour vous renseigner.
Les grands perroquets sont très affectifs et la solitude en général ne leur vaut rien.
Celui-ci, actuellement en refuge, avait formé un lien depuis trois ans avec une femelle au caractère difficile, recueillie après avoir tué deux autres mâles. Ils commençaient juste à s'accoupler et elle à reprendre confiance quand le stress de la tempête a tué en deux jours la femelle.
Depuis, Monsieur est inconsolable et hurle et la cherche.
Qui aura une femelle Ara Chloroptère pour remonter le moral de ce pauvre oiseau ?
Nul ne saurait rester sans congénère.
Nous contacter sur ce blog et nous vous mettrons en contact avec le refuge qui recherche cet animal.
NB : Merci à Jean-Marc GIMENEZ, photographe animalier, pour le crédit photo.
Vous souhaitez adopter un perroquet :
Que faut-il savoir ?
1- surtout pas de « coup de coeur » : renseignez vous bien ! La possession ou l’achat de perroquet est régie par des textes très précis : ne pas les respecter entraîne une infraction punissable.
1 - Attention, le nombre de perroquets sans certificat de capacité est fixé par l'Arrêté du 8 octobre 2018 fixant les règles générales de détention d'animaux d'espèces non domestiques : à vérifier avant achat
2 – Les textes à connaître
- L’Arrêté de Guyane
L’arrêté du 15 mai 1986 portant mesures de protection des oiseaux de la Guyane ( « Arrêté dit de Guyane » , modifiée par l’arrêté du 20 janvier 1987) est applicable sur l’ensemble du territoire français (France + D.O.M.).
Article 1 :
« Sont interdits en tout temps sur tout le territoire national, la destruction ou l’enlèvement des œufs et des nids, la destruction, la mutilation la capture ou l’enlèvement, la naturalisation des oiseaux d’espèces non domestiques suivantes ou, qu’ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat »
Extrait du tableau paru au journal officiel (le tableau présenté ne retient qu'un exemple de Psittacidés)
Article 2 :
« Sont interdits en tout temps sur tout le territoire national, la naturalisation ou, qu’ils soient vivants ou morts, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat de toutes les espèces d’oiseaux non domestiques représentés dans le département de la Guyane. Leur transport est interdit en tout temps sur tout le territoire national à l’exception du département de la Guyane d’où ils ne peuvent toutefois pas être exportés. »
Donc l’acquisition, la vente et le transport de certains perroquets décrits comme vivant en Guyane sont interdits sur le territoire français.
Seuls les titulaires d’un certificat de capacité, délivré par arrêté préfectoral après agrément d’une commission d’experts, peuvent détenir en toute légalité des espèces protégées par l’Arrêté de Guyane. Leur transport doit être, au préalable, autorisé par la Direction des Services Vétérinaires du lieu de destination.
Ce certificat de capacité ne donne pas le droit de vendre ou d'acheter, de mettre en vente, un perroquet inscrit à l'Arrêté de Guyane.
Attention : La liste des espèces publiée au Journal Officiel et présente dans le tableau n’est pas complète. Elle peut evoluer au fil du temps.
En outre, l’Article 2 dit que sont protégées « toutes les espèces d’oiseaux non domestiques » représentées dans le département de la Guyane.
Un appel à la Direction de Protection des populations s’impose avant toute cession ou acquisition.
- L’Arrêté du 10 août 2004
Cet arrêté réglemente la vente et le transit des espèces d’annexe I et de celles soumises à l'arrêté de Guyane, nés en captivité, avec obligation de traçabilité d’origine par puçage ou baguage par un document appelé certificat intracommunautaire (C.I.C) authentifié par le ministère de l’environnement de chaque pays de la C.E. prouvant la deuxième génération captive de l’animal.
III - L’Arrêté du 24 mars 2006
Cet arrêté n’annule pas l’arrêté du 10 aout 2004: il aménage l’arrêté de Guyane du 15 mai 1986 en autorisant la vente, l’achat, le colportage et le transport des perroquets, mais seulement ceux nés et élevés en captivité ayant une traçabilité d’origine. Cet arrêté est en application pour les oiseaux nés après le 24 mars 2006.
3 - Un point sur le commerce des perroquets :
Celui-ci dépend de la Convention de Washington qui permet de classer les oiseaux (et autres animaux) en différentes annexes. Les procédures d’achats varient selon ces annexes.
L’ARA CHLOROPTERE dépend de l’annexe II/B/Pro qui reprend l’arrêté de Guyane (aussi appelé Annexe II/B/G).
Pour résumer :
- L’oiseau doit être au minimum de 2ème génération (parents nés en France). Aucun oiseau sauvage ne peut plus être cédé en France depuis 2005.
Il doit porter une bague fermée assermentée ou être pucé.
- il vous faut avoir, et garder jusqu’à la mort de l’oiseau,
⦁ Un certificat de capacité ou une déclaration de détention (La déclaration se fait en ligne ⦁ sur le site du ministère ⦁ de la Transition écologique ou par courrier postal,⦁ en téléchargeant le formulaire Cerfa
⦁ Un extrait de registre d’élevage
⦁ Un certificat de cession (avec numéro de bague ou puce) daté et signé par les deux parties : cessionnaire et cédant : il faudra vérifier que vous avez bien le Certificat de traçabilité au fichier national (I-Fap) : https://www.i-fap.fr/
Merci au site de l’ASAP